Alors que la course à la suprématie en intelligence artificielle oppose des géants comme OpenAI, Google et Anthropic, une startup chinoise avance à pas sûrs et discrets : DeepSeek. Sa dernière initiative ? Une mise à jour de son modèle phare, le DeepSeek R1-0528, une version qui montre que, dans le domaine de l’IA, il n’y a plus de petits joueurs.
Bien plus qu’une simple amélioration technique, le R1-0528 est un manifeste d’ambition. L’entreprise affirme avoir doublé les capacités de raisonnement complexe du modèle et réduit de moitié les erreurs d’interprétation – appelées “hallucinations” dans le jargon. Mais au-delà des chiffres, c’est l’approche stratégique qui interpelle : allier puissance technique et ouverture. Le modèle est non seulement plus intelligent, mais aussi plus accessible. Son code est disponible sous licence MIT, notamment sur Hugging Face.
DeepSeek a également présenté une version optimisée, le R1-0528-Qwen3-8B, capable de fonctionner sur un seul GPU de 16 Go. Un clin d’œil aux développeurs et chercheurs qui n’ont pas accès à des infrastructures puissantes, mais qui souhaitent explorer les outils de pointe.
Cette mise à jour ne crie pas, mais elle parle fort : l’écosystème de l’IA n’est plus réservé à deux ou trois acteurs. La Chine revendique sa place dans la conversation. Et DeepSeek, sans tapage ni promesses démesurées, prouve que l’innovation peut aussi venir avec un accent asiatique et un esprit open source.
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